Dublin est un vaste enchevêtrement d'air, de bières et de mouettes criardes.
A l'image des grandes villes du continent Nord Américain, les bâtiments modernes y côtoient parfois des épaves éventrées de briques rouges, de vieux immeubles en perdition soutenus par quelques poutrelles d'acier rouillé, des carrés non construits d'herbes en jachère, un local du Sinn Féin en quasi ruine, des églises de pierres grises, des maisons basses et Georgiennes, des immeubles contemporains de cinq à dix étages mariant avec harmonie la brique, l'acier, le verre, le béton et le bois dans des teintes de terres battues romaines.
Dublin semble travaillé de l'intérieur par des mutations cycliques et trépidantes que seules les pluies maritimes peuvent comprendre.
A l'image des grandes villes du continent Nord Américain, les bâtiments modernes y côtoient parfois des épaves éventrées de briques rouges, de vieux immeubles en perdition soutenus par quelques poutrelles d'acier rouillé, des carrés non construits d'herbes en jachère, un local du Sinn Féin en quasi ruine, des églises de pierres grises, des maisons basses et Georgiennes, des immeubles contemporains de cinq à dix étages mariant avec harmonie la brique, l'acier, le verre, le béton et le bois dans des teintes de terres battues romaines.
Dublin semble travaillé de l'intérieur par des mutations cycliques et trépidantes que seules les pluies maritimes peuvent comprendre.
" I love this facking city ! I love Dublin " éructait dans son téléphone portable un vieil irlandais assis au deuxième étage d'un bus parti de l'aéroport vingt minutes plus tôt. Avec son putain d'accent irlandais, sa prononciation ressemblait plutôt à quelque chose du style : " I low diz fowckin cidy !". Avant de répondre à son interlocutrice invisible et bavarde, il prenait une profonde respiration et crachait d'un coup vers les vitres froides et embuées sa voix forte et rugueuse. Je devinais sans les voir les sourires des autres voyageurs assis derrière moi.
Déjà en son temps, Freud considérait les irlandais comme perdus pour la psychanalyse.Pas assez névrosés sans doute.
Contrairement aux français et aux anglais porteurs de morgue et de jalousie héritées de leur grande culture et de leur grande servilité (cette dernière étant la conséquence de leur brillante évolution les menant au déclin), l'Irlandais porte en lui un caractère libre et indépendant forgé par des siècles d'affirmation et de résistance au sein d'un espace collectif soudé et ouvert vers le monde extérieur. La liberté n'est ici pas négociable.
Cheers !Julian Stuart
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